samedi 13 août 2016

Les "copains d'intérêt" de tonton




Dans sa conquête de la galaxie, tonton devait faire preuve de tenue et d’hypocrisie avec des gens qu'il méprisait pour certains mais qui lui étaient d'une grande aide.



Benito Mussolini





Le "Duce" ("doutché") du Royaume d'Italie. Fondateur du Fascisme, il a carrément été le modèle de tonton lors de ses jeunes années politiques et une source d'inspiration pour de nombreux aspects du NSDAP (la Marche sur Rome, inspirant le Putsch raté de la Brasserie ou les Chemises Noires inspirant la Sturmabteilung, la milice Nazie). On raconte même que tonton possédait un buste du Duce sur son bureau ce gros fanboy.
Bien que leur relations furent houleuses au début (Mussolini considérait tonton comme un détraqué sexuel s'opposant à l'Anschluss) ils s'allient finalement par le biais du Pacte d'Acier.



Philippe Pétain




Maréchal de France, héro de la première guerre et chef provisoire de l'Etat Français.
Alors que les Panzers écrasent notre belle France, le président de la république Albert Lebrun le nomme Président du Conseil, après la démission de Paul Raynaud.
L'Assemblée Nationale lui offre les pleins pouvoirs, et le vieil homme de 84 ans se proclame "Chef de l'Etat Français". Le Régime de Vichy, neutre mais collaborant pas mal avec l'Occupant allemand, "utilisera" le prestige du Maréchal, héros de Verdun, à des fins de propagande. Emmené de force par les Allemands lors des Opérations Dragon et Overlord, il fut condamné à mort, mais Charles de Gaulle, qui fut un de ses soldats à Verdun, préféra la perpétuité. C'est le plus vieux prisonnier du monde, il décède en cage à 95 ans, sur l'Ile d'Yeu, malgré son passé héroïque.
Mais serions-nous restés Français sans son bouclier? Peut-être que Pétain fut le seul homme, avec des épaules suffisamment fortes, capable de faire ce postulat, ces choix insupportables, de porter le voile noir pour éviter la perte assurée de la plus grande et de la plus belle de toutes, la France.



Francisco Franco




J'te l'dis Franco, c'est le général des Nationalistes pendant la Guerre d'Espagne. Il ne fit jamais parti de l'Axe (bien qu'il fit parti du Pacte Anti-Komintern), parce que ses demandes territoriales furent jugées abusives par tonton (il voulait toutes les colonies françaises le gros salaud), ce dernier déclarant qu'il préférait se couper la main plutôt que de négocier avec le dictateur espagnol (en même temps rien qu'a voir la photo on voit clairement que le Franco n'était qu'un gros guignol). Il avait reçu une aide Germano-Italienne en armes et en véhicules, permettant notamment à la Légion Condor de la Luftwaffe, de faire ses preuves en anéantissant le village de Guernica. Franco envoya tout de même des soldats lutter contre l'Union Soviétique, la Division Azul, formée de "volontaires" Espagnols et Portugais. 



Ante Pavelic




Dirigeant de l'Etat Indépendant de Croatie et fondateur des Ustase (Oustachis en français), les fascistes Croates. Lorsque l'Axe envahit le Royaume de Yougoslavie, il s'allie à Hitler et Mussolini qui lui proposent de fonder un Etat Croate. Une fois ce dernier mis en place, il copiera les pratiques des régimes de l'axe: persécutions et assassinats de juifs, de Serbes, de Tsiganes et de communistes. Deux grands groupes de résistants se forment: les Partisans (communistes) du célèbre Maréchal Josip Broz Tito, et les Tchetniks (Royalistes) de Draza Mihailovic, un ami de De Gaulle.
A la fin de la guerre, tout le régime part en sucette, Pavelic ne contrôle plus grand chose, et prend ses jambes à son cou lorsque les Partisans reprennent le contrôle. Il finira ses jours à Madrid les coucougnettes à l'air, survivant à plusieurs tentatives d'assassinats.



Carl Gustaf Emil Mannerheim




Maréchal et chef des forces armées Finlandaises et président de Finlande dès 1944.
L'entrée de la Finlande dans la Seconde Guerre Mondiale ne fut ni au côté des Alliés, ni aux côtés de l'Axe: l'Union Soviétique revendique de grandes parties du territoire Finlandais, trop grande pour être accepté. Le 30 Novembre, l'Armée Rouge attaque. Au final, Les Soviétiques obtinrent quelques terres malgré une débâcle militaire face aux Finlandais, mieux entraînés (les fameux chasseurs à ski finlandais, beaucoup trop classes pour les ruskofs).
C'est là que tonton entre en scène: Lors du 75ème anniversaire de Mannerheim, il vient lui rendre une petite visite, ce qui déplaît grandement au Maréchal. Il organise donc la rencontre dans un wagon, car il ne voulait pas en faire une visite d'état. Mannerheim étant un géant d'1m90 par rapport à Hitler - LOL -, ce dernier mettra des talonnettes et demanda à ses photographes de trouver un certain angle pour ne pas qu'on remarque sa petite taille - HYPERLOL -.
On dit que Mannerheim a fumé devant Hitler, chose qu'il détestait, et qu'il souffla sa fumée en direction du Führer comme un putain de gros thug sans respect. Mais malgré son aversion pour Hitler, il a du collaborer avec lui contre l'Union Soviétique et son allié, la Grande-Bretagne, lors de la Guerre de Continuation.


Ion Antonescu




Chef de l'état du Royaume de Roumanie. Pro-Allié bien que neutre au début du conflit, la Roumanie fit transiter vers l'Egypte les Polonais, pulvérisés par l'invasion germano-soviétique.
Alors que la France capitule et que les Britanniques battent en retraite, la Roumanie, hostile à l'Axe, est dépecée: l'URSS, la Hongrie et la Bulgarie prennent chacune une part du gâteau et la Roumanie perd 40% de son territoire. Antonescu arrive enfin sur le devant de la scène: la France absente, les lois antisémites apparaissent, et Antonescu devient premier ministre, sous la pression d'Horia Sima, chef de la Garde de Fer, les SS Roumains. Antonescu et Sima organise un coup d'état, qui réussit. Antonescu devient dictateur, et la Wehrmacht, avec son aval, envahit le pays.
Le "Conducator" se compare alors à Pétain. Les persécutions commencent: 800 000 roumains y laisseront la vie, avec 500 000 soldats morts sur le front Soviétique (La Roumanie suivra l'Allemagne lors de l'opération Barbarossa), 300 000 juifs, 15 000 Roms et tout autant d'indésirables (intellectuels et résistants). Antonescu est arrêté par le Roi Michel 1er et se fera fusillé, pour crimes de guerre.



Mohammed Amin al-Husseini




Grand mufti de Jérusalem et président du conseil musulman. Son rôle, bien que minime, reste intéressant.
En 1941, il vient voir tonton pour lui demander la reconnaissance des nations arabes vis-à-vis des empires coloniaux franco-britanniques, ainsi que celle des Palestiniens à empêcher la création d'un foyer juif au moyen-orient. Il appelle au Jihad contre le Royaume-Uni et obtient le soutien de l'Allemagne pour un soulèvement Palestinien. Mais les Anglais triomphent contre les Irakiens lors du soulèvement de ces derniers, et Husseini s'enfuit en Iran. Mais une fois encore, il doit fuir car le pays est envahi par les Anglais et les Soviétiques. Il est reçu par Mussolini, puis par Hitler. Il soutient un discours antisémite où il affirme que l'Islam et l'Allemagne sont unie dans leur haine des juifs. Tonton annonça au monde arabe que la libération était proche. Le mufti sera Aryen d'Honneur, et aidera au recrutement des SS musulmans Bosniaques.


Miklos Horthy



Amiral et Régent du Royaume de Hongrie de 1920 jusqu'à 1944
Dans un cadre où l'antisémitisme et l'expansionnisme se développent largement dans la société hongroise, il se rapproche de l'Allemagne nazie et de l'Italie qui lui permettent d'annexer des territoires tchécoslovaques, yougoslaves et roumains.


Milan Nedic




Viré du gouvernement yougoslave pour ses sympathies envers les Hitlériens, il dirige le gouvernement de salut national serbe où il adopte une politique national-socialiste et combat à l'instar des Oustachis les deux groupes de partisans yougoslaves tout en exterminant les ennemis du Reich. Ainsi la Serbie sera déclarée Judenfrei (libérée des Juifs) par les Nazis.

Vidkun Quisling




Ancien ministre de la défense norvégien, il gouverne son pays aux côtés du Reichskommissar Josef Terboven qui tente de l'éclipser, mais n'y arrive pas suite au soutien apporté par les hautes sphères du parti à Quisling. Il adopte des lois largement inspirées de celles en vigueur en Allemagne. Après la guerre, son nom est devenu dans les mondes anglo-saxons et scandinaves un synonyme de traître.



Yotsuke Matsuoka



Ministre des Affaires étrangères de l'Empire Japonais au nom de son gouvernement. Le Japon pendant la Seconde guerre mondiale s'est rapproché des Nazis au vu d'une hostilité similaire envers les Anglo-Saxons, Français et Soviétiques. Hitler déclarera la guerre aux Etats-Unis en espérant entraîner le Japon contre l'URSS en retour, il ne recevra que des remerciements de la part de l'Empereur (autrement dit tonton s'est fait enculé par un niakoué).